Retrouvez la tribune de Laurent Maille, responsable incubation Smart Data et IoT chez SPIE ICS
C’est si facile de mesurer la qualité de l’air
Ces derniers temps de nombreuses personnes appellent à installer des capteurs de CO2 dans les écoles afin de renforcer la sécurité sanitaire. La raison est simple : le taux de CO2 renseigne sur le niveau le risque de propagation du virus dans un lieu clos. Si un seuil est atteint il suffit de ventiler la classe. Mais la qualité de l’air dépasse largement le cadre de la pandémie. En décembre 2020 le ministère de la transition écologique soulignait les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l’air intérieur.
La mauvaise qualité de l’air dans des espaces clos couterait 19 milliards d’euros par an à la France.. Avec un coût pareil il n’est pas étonnant qu’un plan d’action sur la qualité de l’air intérieur ait été intégré dans le quatrième Plan national santé environnement PNSE4 .
Mesurer le CO2 c’est bien. Encore faut-il en exploiter les données
Pour que la mesure de CO2 soit intéressante elle faut qu’elle soit analysée et que des actions soient déclenchées automatiquement pour alerter ou pour directement ventiler. Cela suppose différents types d’équipement provenant de divers fournisseurs pour collecter l’information, la transférer, l’analyser et déclencher les actions. Rien d’insurmontable pour un intégrateur comme SPIE ICS qui fait de l’IoT (objets connectés) à longueur de journée.
Avec son partenaire Kerlink SPIE ICS a pris l’initiative d’intégrer et de tester des équipements français pour offrir une solution complète de surveillance de CO2.
La qualité de vie au travail (QVT) est aussi affaire de qualité de l’air !